Michael est décédé le 27 octobre 2004. Il etait l’un des plus admirables défenseurs des droits et de la dignité des personnes vivant avec le VIH/sida au Canada.
Michael a siégé pendant plusieurs années au conseil d’administration du Réseau juridique canadien VIH/sida. Michael est décédé lors de sa visite à Ottawa, où il devait participer à la conférence de presse du Réseau soulignant le lancement d’un rapport sur les programmes d’échange de seringues en prison dans le monde. Michael voulait se joindre aux efforts pour exhorter les gouvernements fédéral et provinciaux/territoriaux à amorcer de tels programmes dans les prisons canadiennes. Jusqu’à la fin, il s’est battu pour le droit des détenus vivant avec le VIH/sida à des soins adéquats, et pour le droit de tous les détenus à la santé.
Michael a reçu un diagnostic de séropositivité en 1991, alors qu’il était incarcéré dans une prison fédérale canadienne. Son diagnostic a fait naître en lui la flamme d’un activiste du sida et d’un défenseur des droits des détenus; il fut l’un des premiers détenus à parler ouvertement du VIH/sida dans les prisons au Canada. Pendant son incarcération, il a présenté des exposés aux conférences de la BCPWA de 1992 et 1994, ainsi qu’à la Conférence internationale sur le sida de 1996. Il a également contribué à l’ébauche du rapport de 1992 du Comité d’experts sur le sida et les prisons.
En 1993, Michael a participé à la création du Programme d’intervention en prison de la BCPWA puis, poursuivant sa lutte pour les droits et la dignité des détenus vivant avec le VIH/sida, il en est devenu le premier coordonnateur après sa mise en liberté en 1998. En 2001, il a reçu le Prix du leadership de la Société canadienne du sida. Son dévouement à la lutte contre le VIH/sida était enrichi de ses propres expériences à titre d’ex-travailleur sexuel, ex-utilisateur de drogue et ex-détenu, homosexuel et vivant avec une co-infection au VIH et l’hépatite C.
Nous remercions le Réseau juridique canadien VIH/sida pour le texte