Le prix posthume décerné à Elisse Zack a été accepté par sa mère, Mme Lillian Zack, accompagnée des frères, soeurs et membres de la famille d’Elisse.
Elisse a travaillé près de deux décennies dans le domaine du VIH, des coïnfections et de la justice sociale. Elle a été directrice générale du Groupe de travail canadien sur le VIH et la réinsertion sociale (GTCVRS) à compter de sa création, en 1998, jusqu’à ce que la maladie lui rende impossible de continuer, en décembre 2013. L’implication d’Elisse dans le domaine du VIH et dans d’autres milieux connexes – et dans le développement communautaire et de la justice sociale, plus généralement – précède de plusieurs années la création du GTCVRS. Ceci inclut son travail novateur avec et pour la SCS dans le cadre d’un projet sur le VIH et la TB, pendant les années 1990, ainsi que son travail auprès de femmes immigrantes et pour la littératie.
Pendant 15 années, elle a bâti le GTCVRS, transformant une idée en un dynamique organisme national. Le GTCVRS demeure l’un des rares organismes au monde qui relie activement les efforts de recherche, de formation, de soins et de plaidoyer du domaine du VIH avec ceux d’autres domaines des handicaps. Elisse croyait passionnément à l’importance de la collaboration entre les individus et les organismes, et à la mise en commun de leurs expertises respectives, afin d’optimiser les soins, les traitements et le soutien pour les personnes vivant avec le VIH et avec d’autres invalidités épisodiques. Dès ses débuts, le GTCVRS a adopté cette approche pluridisciplinaire et a ainsi fait des contributions majeures à la réponse au VIH au Canada et ailleurs.
Véritable leader du mouvement, elle incarnait la force, le courage et la grâce. Elisse se surpassait toujours pour cultiver des relations et des partenariats qui renforçaient non seulement son organisme, mais aussi notre communauté.