Ce 1er décembre est la 32e Journée mondiale du sida. Quel chemin avons-nous parcouru depuis 1988?
Nous avons fait d’énormes progrès dans notre compréhension de la maladie. Nous avons développé des médicaments qui permettent aux personnes vivant avec le VIH de vivre longtemps et en bonne santé. Nous avons le consensus scientifique sur I = I (Indétectable = Intransmissible), qui signifie que les personnes vivant avec le VIH qui prennent leurs médicaments comme prescrits ne peuvent pas transmettre le virus à leurs partenaires sexuels.
Cependant, nous continuons à faire face à des défis. Comme le reste de la population, la pandémie actuelle de la COVID-19 a eu des effets dévastateurs sur de nombreux Canadiens vivant avec le VIH. De nombreux services sur lesquels ils comptent ont été limités ou fermés en raison de la pandémie et l’avenir des organismes communautaires qui les servent ont été remis en question en raison du manque de financement.
Il est plus important que jamais que nous continuions à défendre les soins et le soutien des Canadiens vivant avec le VIH au moyen d’un financement adéquat des programmes et des services. Le VIH ne disparaît pas – selon le rapport de surveillance 2018 de l’Agence de la santé publique du Canada, il y avait 2 561 nouveaux cas d’infections du VIH, une augmentation de 25,3 % depuis 2014, et nous savons que ce nombre n’augmentera qu’au cours de la pandémie de la COVID-19.
En cette Journée mondiale du sida, nous réitérons notre engagement à soutenir les personnes vivant avec le VIH à travers le pays, à améliorer les connaissances sur le VIH, à réduire la stigmatisation et à améliorer l’accès au dépistage du VIH. Nous pouvons arriver à zéro nouvelle infection au Canada – mais nous ne le ferons pas à moins que nous nous mettions au travail.