GUIDE DE LA SCS POUR LES ÉLECTIONS 2019

En collaboration avec l’Ontario AIDS Network, la Coalition des organismes communautaires de lutte contre le sida (COCQ-sida), le Pacific AIDS Network (PAN)le Conseil communautaire sur le VIH de l’Alberta (ACCH) et le Réseau canadien autochtone du sida (RCAS), la SCS est heureuse de fournir ce guide aux organismes et alliés au sujet de comment on peut engager les partis politiques canadiens sur son rôle dans la lutte contre le VIH au Canada. Nous avons aussi écrit au parti de la part de la Société, nos lettres et réponses se retrouvent ici.

Comme vous le savez, nous sommes en pleine campagne électorale fédérale et les électeurs feront leur choix le lundi 21 octobre 2019. C’est une élection cruciale et nous avons l’occasion de faire savoir à tous les candidat.e.s, partis et électeurs, que l’épidémie du VIH / sida au Canada exige toujours une réponse ferme du gouvernement fédéral et nécessite leur engagement pour soutenir la lutte contre le VIH/sida dans notre communauté. Nous avons également besoin d’une réponse forte du gouvernement pour lutter contre la criminalisation, garantir la sécurité de l’approvisionnement des drogues, et de connaître leurs engagements en matière de réduction des méfaits. Jusqu’à présent, il semble que ce soit une élection serrée sans résultat évident. C’est l’occasion idéale pour convaincre les candidat.e.s et les partis qui ont besoin de chaque vote. 

Les élections sont des occasions importantes de faire entendre notre voix collective et le Canada a besoin d’un gouvernement résolu à investir de manière soutenue et efficace dans nos organismes. Bien que la plupart d’entre nous travaillent dans des organisations caritatives qui doivent éviter les activités partisanes (critiques exclusives d’un seul parti ou approbation d’un candidat ou d’un parti), il est important de soulever des problèmes avec tous les candidat.e.s et avec les électeurs. Il est important que le secteur du VIH participe à la conversation et la SCS avec ses partenaires coordonne un certain nombre d’activités au nom de ses membres. Pour commencer ce travail, nous remercions l’Ontario AIDS Network pour leur travail dans le développement de cet outil.

La SCS n’a pas d’appartenance politique, mais nous estimons qu’il est urgent de sensibiliser nos membres, nos affilié.e.s et les personnes que nous servons aux enjeux politiques liés au VIH au Canada. Les membres et partenaires de la SCS ont fait et continuent de faire un travail incroyable. Avec des engagements clairs des partis politiques, nous espérons que le nouveau gouvernement fédéral progressera dans la bonne direction!

Coordonner avec nos partenaires régionaux

La SCS coordonne une action avec l’OAN, la Coalition des organismes communautaires de lutte contre le sida (COCQ-sida), le Pacific AIDS Network (PAN), le Conseil communautaire sur le VIH de l’Alberta (ACCH) et le Réseau canadien autochtone du sida (RCAS) pour envoyer une lettre à chaque chef de parti pour leur demander de s’engager à:

  • S’engager et s’assurer que les personnes vivant avec le VIH, les personnes ayant une expérience vécue du VHC et d’autres personnes avec des expériences vécues de marginalisation jouent un rôle important dans la réponse du gouvernement du Canada au VIH/sida et aux ITSS au Canada et dans le monde.
  • Réaffirmer l’engagement du Canada quant aux objectifs de l’ONUSIDA pour l’élimination du VIH d’ici 2030 (95-95-95), et l’élimination du VHC d’ici 2030, tout en affirmant l’importance de la prévention et de l’amélioration de la qualité de vie des personnes vivant avec le VIH.
  • Consolider la riposte communautaire de première ligne au VIH, au VHC et aux ITSS, en assurant la stabilité et la croissance du Fonds d’initiatives communautaires et autres initiatives semblables de financement (pour plus d’info, cliquez ici).
  • Démocratiser l’accès au dépistage du VIH, du VHC et des autres ITSS en encourageant le développement et la mise en marché de technologies canadiennes de dépistage, y compris les tests de dépistage rapide, le dépistage aux gouttes de sang séchées et l’autotest.
  • S’assurer que le gouvernement du Canada n’érige pas de barrières aux initiatives provinciales de santé publique fondées sur l’approche de réduction des méfaits et la prévention des surdoses, reconnaissant que la réduction des méfaits est un des quatre piliers de la Stratégie canadienne sur les drogues et autres substances.

Notre objectif est d’organiser un évènement de signature de ces engagements dans chaque région du Canada au cours des prochaines semaines. Au fur et à mesure que les partis confirment leur soutien, nous informerons ensuite nos membres de la progression de l’engagement de chaque parti.

Nous reconnaissons qu’il ne s’agit pas d’une liste exhaustive de demande et nous nous attendons à ce que le travail des autres partenaires inclue également des questions telles que la criminalisation de la non-divulgation du VIH, l’accès au traitement, etc.

Il convient également de noter que d’autres défenseurs du VIH et des LGBTQ, y compris au niveau national, interpellent les partis pendant les élections sur bon nombre de ces mêmes questions; il est important que nous amplifions collectivement les voix et l’influence du secteur du VIH avec des activités multiples et complémentaires ciblant les partis et les candidats tout en recherchant le soutien du public. Par exemple, des informations sur le plaidoyer du Réseau juridique canadien VIH / sida sur la réduction des méfaits sont disponibles ici ou sur la campagne nationale Fier au vote qui porte sur le plaidoyer LGBTQ ici

Pour votre part, nous vous demandons de vous engager auprès de votre communauté immédiate pour l’informer des impacts potentiels de cette élection et des engagements pris par chaque parti pour lutter contre le VIH. Contactez vos candidats locaux et faites-leur savoir que nous et nos partenaires ont soumis une liste d’engagements aux chefs de leurs partis.

Une fois que la SCS et nos partenaires auront reçu les réponses des chefs de parti, nous les partagerons avec tout le monde.

Questions suggérées pour les candidats

Compte tenu de la concurrence pour attirer l’attention au cours de cette période, nous vous suggérons de concentrer vos efforts sur un petit nombre de questions clefs.

Financement fédéral 

  1. Même si nous sommes reconnaissants au gouvernement pour son investissement récent de 930 millions de dollars dans le Fonds mondial – une augmentation de 16% par rapport à l’année dernière – la riposte nationale au VIH est sous-financée de manière chronique. Les gouvernements récents ont sous-financé et transférer des fonds alloués à la réponse nationale au VIH de l’ordre de 100 millions de dollars entre 2004 et 2016. À ce moment-là, les taux du VIH ont augmenté de 17% au cours des cinq dernières années, ce qui est à l’opposé d’une forte diminution du nombre de nouvelles transmissions du VIH observées dans d’autres pays dotés de systèmes de soins de santé comparables à ceux du Canada. Quel est votre engagement pour renforcer l’investissement du gouvernement fédéral dans la lutte contre l’épidémie de VIH au Canada et votre parti tiendra-t-il cet engagement? Si vous êtes élu, que ferez-vous personnellement pour veiller à ce qu’il soit conservé?
  2. Engagez-vous à porter à 100 millions de dollars les fonds alloués à la lutte contre le VIH au Canada, comme recommandé par le Comité permanent de la santé en 2003 et de nouveau en 2019, et augmenter proportionnellement le financement des organismes communautaires dans le cadre de l’Initiative fédérale, y compris le financement direct de programmes VIH? Êtes-vous d’accord de revoir le modèle de financement durable et pour la mission des organismes communautaires?

Accès universel aux traitements – Plusieurs partis ont annoncé leur engagement à l’égard d’un programme national d’assurance-médicaments. Un nombre important de Canadien.nes vivant avec le VIH n’ont pas accès à des traitements efficaces sans déductions importantes ni coassurance. De plus, de nombreux Canadiens n’ont pas accès à des outils de prévention efficaces tels que la prophylaxie préexposition (PrEP) pour la même raison. Que pensez-vous de l’inclusion du traitement universel du VIH et de la PrEP dans cet accès?

Dépistage du VIH – Environ 14% des Canadien.nes vivant avec le VIH n’ont pas encore été diagnostiqué.e.s (environ 9 000 personnes) et, une fois qu’iels le sont, de nombreux obstacles empêchent d’accéder à un traitement efficace. Ces problèmes sont complexes pour les communautés telles que nouveaux arrivant.e.s, autochtones, ainsi que pour les personnes qui utilisent des substances. Comment votre parti compte-t-il s’attaquer à cette réalité?

Réduction des méfaits – L’épidémie de surdoses au Canada est une crise nationale et plus de 11 000 Canadien.nes sont décédé.e.s des suites d’une surdose depuis 2016. Quel est votre engagement pour que des services de consommation supervisée et de réduction des méfaits soient disponibles dans toutes les communautés?

Stigmatisation liée au VIH – Le VIH continue d’être une maladie très stigmatisée. Dans tous les cas, la stigmatisation et la discrimination associées au VIH a un impact direct et négatif sur la santé et le bien-être de toutes les personnes vivant avec le VIH et touché.e.s par celui-ci. Cette stigmatisation affecte également la volonté des personnes de subir un test de dépistage et (si nécessaire) de rechercher un traitement et un soutien. La peur de la criminalisation pour la non-divulgation du VIH avant tout contact sexuel empêche les gens de se faire tester et pousse l’épidémie dans la clandestinité. La stigmatisation peut également affecter les politiques publiques et le gouvernement doit soutenir les initiatives de prévention du VIH, en particulier les services de réduction des risques. Comment votre gouvernement peut-il lutter de manière significative contre la stigmatisation et la discrimination liées au VIH?

Notre succès – Diriez-vous que le Canada fait des progrès significatifs pour lutter contre l’épidémie de VIH à tous les niveaux? Y compris la qualité de vie des personnes vivant avec le VIH? Sinon, que devez-vous faire d’autre pour faire des progrès significatifs et qu’allez-vous faire pour nous y rendre?

Médias sociaux

Si vous êtes actif.ve sur les médias sociaux, publier un message sur Facebook, Twitter, Instagram, etc. permet de créer une dynamique et de toucher un public plus large.

Il est crucial de créer un sentiment d’urgence parmi les membres de la communauté. S’il est important de partager des «points de discussion» stratégiques tels que ceux que nous avons fournis, les récits personnels (et les photos) sont beaucoup plus efficaces pour déplacer des votes. Encouragez les électeurs qui s’y sentent à l’aise à expliquer pourquoi ils votent personnellement en faveur des candidat.e.s et des partis qui sont favorables aux questions du secteur du VIH, et à demander à leurs réseaux de faire de même. Présenter des récits individuels peut favoriser des discussions sur les élections, les problèmes liés au VIH, ainsi que la participation au processus politique.

Nous vous demandons également d’envisager de partager certains des hashtags suivants lors de la publication de votre message: #CDNpoli #elxn2019 #HIVAdvocacy #HIVote

De plus, nous avons développé des exemples de publications:

  • Le Canada mettra-t-il fin à l’épidémie de VIH / sida d’ici 2030? Nous avons déjà les outils, nous avons juste besoin du vouloir politique!
  • Pour la première fois de l’histoire, le Canada peut déclarer victoire contre l’épidémie de VIH – si nous continuons à soutenir les organisations communautaires!
  • La complaisance est notre véritable danger: 6 à 7 personnes sont encore diagnostiquées séropositives au Canada chaque jour.
  • La complaisance est notre véritable danger: environ 14% des personnes séropositives de ce pays n’ont pas été diagnostiquées.
  • Pour mettre fin à l’épidémie de VIH au Canada, nous devons investir dans une couverture à 100% des médicaments pour le traitement et la prévention du VIH.
  • Pour mettre fin à l’épidémie de VIH au Canada, nous devons investir dans des programmes élargis de prévention et de diagnostic précoce.
  • Quand assurerons-nous une couverture universelle? Toutes les provinces du Canada ne couvrent pas entièrement les médicaments de prévention et de traitement du VIH.
  • Pour mettre fin à l’épidémie de VIH au Canada, nous devons investir dans la poursuite des programmes de réduction des méfaits qui ont fait leurs preuves et d’investir dans la mission des organismes communautaires.
  • Pour mettre fin à l’épidémie de VIH au Canada, nous devons investir dans des logements avec services de soutien pour le grand nombre de Canadiens vivant avec le VIH qui sont sans abri ou qui ne sont pas logés dans un lieu sûr.
  • Le financement de programmes à base communautaire et d’organisations de services liés au sida permet de rentabiliser l’investissement de 5 dollars pour chaque dollar dépensé.
  • Le Canada doit faire davantage pour que les vies des personnes vivant avec le VIH restent sur le radar politique, en particulier lorsque le succès est en vue.

Sortir le vote

Il y a des opportunités diverses pour parler du VIH lors de cette élection:

  1. Si vous ne savez pas qui sont vos candidats locaux, allez ici pour les connaître.
  2. Si vous êtes un nouvel arrivant au Canada ou vous travaillez avec les nouveaux arrivants allez ici pour plus d’info.
  3. Invitez les membres de la communauté à interroger les candidat.e.s sur leurs engagements en matière de lutte contre le VIH/sida (quelques questions suggérées ci-après). Vous pouvez utiliser des lettres, des courriels, des réunions ou les médias sociaux pour faire passer le message.
  4. Écrivez des lettres au rédacteur.trice en chef de vos médias pour sensibiliser les électeurs de l’engagement du Canada dans la lutte contre le VIH/sida.
  5. Demandez à un membre du conseil ou à un partisan d’assister aux débats de tous les candidat.e.s et de poser des questions (notez que dans la plupart des formats, une seule question est autorisée). Vous voudrez peut-être écrire plusieurs questions à l’avance pour être prêt.e. Soyez stratégique, asseyez-vous à l’avant de la salle ou à côté d’un microphone. Si vous n’avez pas l’occasion de parler, attendez la fin de la réunion, demandez à chaque candidat sa position et donnez-lui une copie des questions qui vous intéressent. Quelques exemples de questions sont inclus ci-dessous.
  6. Si vous ne savez pas quand les débats de candidat.e.s auront lieu, contactez le bureau de votre candidat.e local.e pour plus de détails. Une fois que vous avez confirmé les dates du débat, partagez l’heure et le lieu avec vos membres. Envisagez de rencontrer les membres lors des débats et de coordonner vos questions.
  7. Écrivez ou envoyez un courrier électronique aux candidats de votre région pour leur demander de répondre par écrit aux questions (dans ce cas, n’hésitez pas d’ajouter des informations générales).
  8. Rendez-vous en personne aux bureaux de campagne de vos candidat.e.s pour y déposer le matériel et poser des questions. Un échange amical peut avoir un impact sur les travailleurs de la campagne et les candidats eux-mêmes.
  9. Demandez aux membres de la communauté s’ils sont inscrits auprès d’Élections Canada et encouragez-les à voter tôt.
  10. Si vous ne l’avez pas déjà fait, envisagez de contacter les membres de la communauté le jour des élections (ou de vous y rendre) pour savoir s’ils ont voté.
    1. Sinon, rappelez-leur combien il est important de le faire.
    2. S’ils ont besoin d’aide (se rendre aux urnes, par exemple), si vous avez les ressources, déplacez-vous avec eux.
  11. Rappelez, rappelez, rappelez. Puis rappelez à nouveau. Plusieurs rappels sont souvent nécessaires avant que les personnes votent. Créez un calendrier pour les publications sur les médias sociaux et les courriels avec un récit constructif pour encourager l’action. (“Seulement 10 jours avant l’élection”, etc.)

Porte-parole

Déterminez le ou la porte-parole de votre agence avant toute activité médiatique. Si vous avez besoin de quelqu’un pour commenter des problèmes à l’échelle provinciale ou nationale, n’hésitez pas à recommander les éléments suivants:

Gerry Croteau
Président du conseil
gerryc@cdnaids.ca

Gary Lacasse
Directeur général
gary.lacasse@cdnaids.ca

Si vous avez des questions ou des commentaires concernant notre paquet électoral, veuillez nous le faire savoir en envoyant un courrier électronique à gary.lacasse@cdnaids.ca.

Contexte des enjeux

La nécessité d’une réponse fédérale au VIH / sida est plus cruciale que jamais. Considérer: 

  • On estime que plus de 65 000 personnes vivent avec le VIH au Canada. Parmi ce nombre, environ 9 000 ignorent leur statut et 14 000 qui connaissent leur statut n’accèdent pas aux traitements efficaces.
  • Les dernières données épidémiologiques disponibles, pour l’année 2017, montrent 2 402 nouveaux diagnostics, une augmentation de 3% sur 2016 et de 17,1% depuis 2014.
  • Hépatite C (VHC) : On estime que 250 000 personnes au Canada vivent avec le VHC, et 40% de ces personnes ignorent leur infection.
  • Comme avec le VIH au Canada, il semble que le taux d’infection au VHC est légèrement en augmentation, avec 11 592 cas rapportés en 2017 (pour un taux de 31,7 cas par 100 000 populations). Ceci représente 301 cas de plus qu’en 2016, où le taux était de 31,3 par 100 000 populations.
  • Chacune de ces infections était entièrement évitable. On estime que chaque infection par le VIH coûte 1,6 million de dollars.

Cela illustre la nécessité urgente et continue d’une réponse nationale contre le VIH/sida assortie d’un financement dédié aux services communautaires, ainsi que des mesures prises par les pouvoirs publics pour lutter contre les déterminants sociaux de la santé qui peut conduire à l’épidémie.

Bien que le besoin d’investissements fédéraux soit clair, le gouvernement du Canada a régulièrement érodé ses investissements dans le travail de notre secteur. En 2008/2009, le gouvernement fédéral était censé augmenter les investissements annuels à 84,4 millions de dollars. En raison de compressions budgétaires, nous avons enregistré une perte de financement cumulée de plus de 100 millions de dollars entre 2004 et 2016.

Nous faisons des progrès; Le moment est venu d’approfondir les investissements fédéraux dans les travaux liés au VIH et au gouvernement fédéral de respecter ses engagements en matière de financement. Malgré les réalités présentées ci-dessus, nous progressons dans la lutte contre le VIH/sida au Canada. 

L’engagement communautaire est crucial. Les réponses du Canada face au VIH/sida ont été fondées par les organisations communautaires et les personnes vivant avec le VIH/sida. Ils apportent une connaissance approfondie de l’épidémie que les bureaucrates et les universitaires ne peuvent égaler. Leur point de cette optique leur permet de détecter les tendances émergentes, les succès et les échecs dans les réponses aux programmes, ainsi que les lacunes critiques nécessitant des réponses. Ils sont habiles à adapter les programmes pour répondre aux nouveaux besoins. Ils apportent également une voix cruciale à la table dès lors des discussions politiques et publiques pour aider à éclairer la manière dont les politiques publiques peuvent alimenter ou réduire l’épidémie.

Alors que nous avançons dans la prochaine phase de la réponse au VIH, il reste essentiel que nos voix communautaires soient entendues haut et fort lors de l’élaboration, de la mise en œuvre et du suivi de la stratégie nationale de lutte contre le sida.

Les processus de financement importent: les attentes concernant le nouveau plan d’action fédéral sur les ITSS, l’importance d’investir par le Fonds d’action communautaire et le rôle que joue la communauté dans la définition des priorités et des indicateurs de réussite devraient être au premier plan. Alors que l’Agence de la santé publique du Canada aborde ces questions, parmi d’autres, nous espérons pouvoir compter sur le soutien de nos élus.

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